Salon d'Automne 2013
Date de l'exposition :
du 16/10/2013 au 20/10/2013
Sujet :
Le Salon d’automne est une exposition d’art se tenant annuellement à Paris depuis 1903.
L'événement se déroule désormais sur l'esplanade des Champs Elysées.
Pour fêter son 110ème anniversaire, Cabu réalise l'affiche de l'édition 2013.
Salon ouvert tous les jours de 11h00 à 19h00, nocturne le samedi 19 octobre jusqu'à 21h00, fermeture le dimanche 20 octobre à 18h00.
Métro : Champs Elysées-Clémenceau ou Concorde. Vernissage le 30/10/2013 à 17h30 sur invitation.
Oeuvre (Douce Verdoyance, 2013) sélectionnée par un jury afin de figurer dans l'édition. Elle sera présentée dans la section "Convergences".
La presse en parle :
Historique du Salon :
Le Salon d’automne fut créé le 31 octobre 1903 au Petit Palais, à l’initiative du Belge Frantz Jourdain (1847-1935), architecte, homme de lettres et grand amateur d’art, président du syndicat de la critique d’art, et d’amis comme les architectes Georges Desvallières et Hector Guimard, les peintres Eugène Carrière, Félix Vallotton, Édouard Vuillard, Adrien Schulz, ou le décorateur Jansen… Le but est double : le Salon d’automne se doit à la fois d’offrir des débouchés aux jeunes artistes et de faire découvrir l’impressionnisme et ses prolongements à un public populaire. Le choix de l’automne comme saison de présentation est stratégique à plus d’un titre : non seulement il permet aux artistes de présenter leurs petits formats réalisés en extérieur au cours de l’été, donc de se placer à la pointe de l’actualité artistique, mais il se démarque des deux autres grands salons (la Nationale et les Artistes français) qui ont, eux, lieu au printemps.
Le Salon d’automne se singularise par sa pluridisciplinarité, puisque se trouvent mélangés peintures, sculptures, photographies (à partir de 1904), dessins, gravures, arts appliqués… et la clarté de son agencement, plus ou moins par école. Les peintres étrangers y sont particulièrement représentés.
Le Salon compte aussi comme membre du comité d’honneur le célèbre homme politique et amis des Arts Olivier Sainsère.
Dès 1904, le Salon quitte le Petit Palais pour le Grand Palais, il s’installera exceptionnellement en 1937 sur l’Esplanade des Invalides en raison de l’Exposition universelle.
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ALFANO Florence
Présentation de l'artiste
Artiste peintre originaire du Sud la France (Fréjus) et résidant depuis 17 ans en région parisienne (Yvelines), l’artiste a découvert la peinture en 1988 auprès d'un artiste qui fut, pour anecdote, élève de Salvador Dali.
En 2000, elle obtient la Maîtrise d'Arts Plastiques concluant ses études en Lettres & Art à la faculté d’Aix-en-Provence. Puis, c’est à Paris qu’elle s’installe et y expose. Attachée à sa région natale, elle participe à plusieurs salons et gagne différents prix en Province.
Sa démarche plastique
Arraché à son contexte du quotidien, du banal, l'objet ou le végétal à priori insignifiant sur lequel nous passons souvent sans prêter la moindre attention, accède ici par le biais de la transposition plastique à un rang plus unique. A sa source la macrophotographie offre la possibilité de cibler le détail insolite qui, isolé dans un cadrage spécifique, va prendre un caractère parfois surréaliste dégageant des formes inscrites au plus profond de l'image. L'atmosphère y est poétique et chaleureuse, baignée d'une lumière intimiste révélant un univers fourmillant au travers d'une facture presque sculptée.
"A l’heure où l’écologie alerte avec raison la conscience humaine sur son exploitation abusive de la planète, il me paraît inévitable et surtout indispensable pour l’humanité de respecter l’environnement & de préserver la Vie sous toutes ses formes (animales ou végétales). A mon sens, nous faisons partie intégrante de la Nature au même titre que tous autres êtres vivants, c’est pourquoi nous ne pouvons aller à son encontre. Ma pratique picturale est une transfiguration de cette Nature, perçue de façon fragmentaire par le biais de la macrophotographie dont elle est issue. Mon propos est de révéler aux yeux des visiteurs les possibilités autour du détail le plus souvent végétal : isolé de son contexte, par le biais du cadrage (gros plan) et du traitement pictural, celui-ci acquiert une existence Autre, singulière où l’Imaginaire du regardeur peut prendre son envol : alors que le tableau tend vers une dimension abstraite, des formes animales, végétales ou même des visages peuvent être identifiés. Le sujet de départ n’est plus définissable mais peut être ressenti grâce à la matière picturale presque sculptée. L’esthétique & le fantasmagorique est présent dans notre quotidien… à chaque œil sa manière de le percevoir.
Ma façon de travailler est toujours le fruit d’un cheminement, d’une maturation : tout se construit lentement mais surement, en laissant toujours la possibilité au hasard de s’immiscer afin de pouvoir composer ensemble."
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